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jeudi 1 novembre 2012

CDL: PSG 2 - 0 OM, l'analyse !

Victoire des parisiens hier avec le fait marquant sur lequel on va revenir

Retour sur le match
Match dès le début dominé par les parisiens qui auraient même pu marquer dans le jeu si Bodmer venait pas de gâcher l'occasion de briguer une place de titulaire. A bout portant Mathieu loupe l'immanquable! J'aurais pas dû lui souhaiter un bon match sur Twitter... jusqu'à là, les parisiens étaient bien mieux rentré dans la partie que lors du clasico de L1. Ce raté de Bodmer redonne des envies aux marseillais qui se montrent menaçant avec le tir de Valbuena qui frôle le poteau de Douchez (que je prononce 'Douchèèèèzz' et non 'Douchééé' comme c'est la mode dans les clubs bobo échangiste de la Place des Vosges).

Après le péno marqué par Silva et le carton rouge sur Fanni, le match devient un match trankalou bilou. En seconde période, Pastore combine magnifiquement avec Ménez qui démontre savoir marquer des buts. On aura pas trop senti la "zlatan-dépendance" que nous servent les journaleux tous les week-end.

Le suspens reviendra en fin de match lorsque Matuidi et Menez sont remplacés par Tiéné et Luyindula. On retrouve alors un axe magique Camara - Tiéné - Luyindula - Hoarau qui nous a fait revenir quelques années en arrière, avec tout ce que ça entraine: mauvaises relances, balles perdues, manque de sérénité... ça nous vaudra un tir marseillais qui s'écrase sur le poteau de Douchez.
Douchez : "Le ballon serait rentré si Sirigu avait été dans les cages".

L'homme du match
Thiago Silva qui a été énorme derrière et hyper pro au moment de tirer le péno. Le défenseur prend une dimension énorme au sein de la défense parisienne. Avec lui, les équipes adverses auront du mal à marquer.
A noter aussi les bonnes performances de Menez et les quelques coups de génie de Pastore. Quand l'argentin sera à fond pendant 90 minutes, on gagnera tous nos matchs par 3 buts d'écart.

Le Luludula du match
Sérieux? Vous devinez pas? 'Peguy Luyiiiiiiiii Luyindulaaaaaaaa' !! Magique entrée de mon joueur préféré qui aurait pu être passeur décisif pour... Tiéné si celui-ci n'avait pas été un poil hors-jeu.

Le tirage au sort
Le PSG se déplacera à Saint-Étienne pour les 1/4 de final. C'était peut-être le tirage le plus foireux possible. Comme quoi, la présence de Makélélé à côté des boules chaudes ne nous aura pas porté bonheur.
En cas de victoire, on pourrait avoir un :  PSG / Montpellier / Lille / Rennes en demi.

L'image du match

Le premier lecteur qui décerne une once de joie sur le visage d'un parisien gagne mon slip dédicacé

L'histoire du péno + carton rouge
Je vais pas écrire là-dessus. Je vous mets plutôt un article des Cahiers du Foot qui parle très bien de cette action et de façon surement plus neutre que moi. Je dirais juste qu'on perd le titre l'an dernier sur la même action quand Sakho prend un rouge face à Lille. Et puis pour les parisiens, la faute est dans la surface, mais pour les marseillais, elle est au niveau du rond central. Coupons la poire en deux, la faute est en tribune avec la présence de Moustache. 

"Laaa Couuuupe à Moustaaaaaacheuu"*

(Place à l'article des Cahiers du Foot: www.cahiersdufootball.net)

"Commençons par souligner un effet très classique de la dissection de ce genre d'action, exclusivement consacrée à leurs ultimes secondes, celles de la faute (ou du contact) considérée, avec le lancement de séries de ralentis. Quand les commentateurs décrètent une erreur d'arbitrage, que celle-ci soit avérée ou non, ils occultent totalement l'action dans son ensemble. Exactement comme si l'arbitre avait pris le ballon à un moment quelconque pour aller le mettre dans les filets ou le poser sur le point de penalty.


Fanni à la barre par Les_Cahiers_du_Football

C'est évidemment oublier la série de faits de jeu qui ont conduit à une situation obligeant l'arbitre à prendre une décision. En l'occurrence:
- une perte de balle au milieu de terrain alors que l'OM avait la possession,
- un appel de Hoarau entre les deux centraux,
- une passe en profondeur parfaite de Maxwell,
- un mauvais jugement de la trajectoire par Fanni,
- un mauvais placement de Nkoulou, qui couvre Hoarau,
- un contrôle réussi de Hoarau qui place le ballon dans sa course,
- un geste de Fanni, dépassé, qui prend le bras de Hoarau.

En d'autres termes, les gestes réussis des Parisiens et les erreurs des Marseillais ont contribué à la création d'une situation très dangereuse, avec un attaquant en position de frappe imminente à l'entrée de la surface.

Vient ensuite l'autre moitié de l'accrochage: la chute de Hoarau qui précipite la nécessité, pour l'arbitre, d'intervenir. Le Parisien aurait probablement pu rester debout et jouer sa chance, comme le fera Javier Pastore pour résister à Nkoulou quelques minutes plus tard – ce qui, en plus de l'esprit sportif de cette attitude, épargnera un dilemme à l'arbitre.

"Pas la meilleure décision"
Chute oblige, il faut donc discuter la décision, forcément discutable tant l'action est ambiguë et laisse de la marge à l'interprétation. Le premier point polémique est "l'endroit" de la faute, une notion très théorique pour un geste qui s'étend sur plusieurs dixièmes de seconde avec deux joueurs en mouvement dans l'espace. On peut tout de même considérer que la faute "commence" manifestement à l'extérieur et se poursuit à l'intérieur. Mais dans un tel cas de figure, contrairement à ce que presque tout le monde croit, le choix du coup franc ou du penalty appartient à l'arbitre. Dans l'hypothèse où il y a faute et annihilation d'occasion, l'esprit, pour quelques centimètres, suggère plutôt une réparation forte: celle d'un penalty.

La faute en elle-même est paradoxale: elle est tangible, le geste y est bien, l'intention aussi (d'ailleurs Fanni l'a admis en déclarant... "Ma faute est hors de la surface"). L'intention est tout aussi claire: gêner l'attaquant et l'enchaînement de sa frappe. En revanche, la gêne semble relativement limitée (même si à vitesse réelle et dans le direct, la première impression est différente).

Avec le cumul d'une faute partiellement en dehors de la surface et d'un contact assez léger, la sanction du penalty suivie de l'exclusion va logiquement paraître sévère. Elle l'est, mais elle n'est pas injustifiée et ne relève pas d'une "erreur" arbitrale: Antony Gautier a pris des décisions conformes à la règle et en accord avec sa conviction, et sa conviction reposait sur des éléments bien réels. Ce qui est certainement critiquable, c'est son interprétation, même si sa marge était étroite: on peut considérer qu'il n'a pas pris la meilleure décision, en n'arbitrant pas en faveur d'un compromis, quitte à tordre un peu les règles pour adopter un combo jaune + penalty ou rouge + coup franc.

Rod Fanni a été dépassé par la passe de Maxwell et par le contrôle de Hoarau. Pour empêcher l'occasion de but ainsi concédée, il a pris un énorme risque: faire un geste qui l'exposait à une forte probabilité de penalty. Cela aurait pu passer. La malice de Hoarau et la "visibilité" de son geste ont joué en la défaveur de son pari. Au lieu de dire "Je me pose des questions sur l'arbitrage ce soir", le défenseur aurait été plus avisé d'assumer sa responsabilité, comme ses deux autres coéquipiers impliqués dans l'action. Et impliqués dans la défaite de leur équipe, bien plus qu'Antony Gautier."

*(la photo de Moustache a été trouvé sur le site http://lamadjer.fr qui a écrit une lettre ouverte à Thiriez la saison dernière)

Voilà! On améliore nos stats contre l'OM et on passe ce tour. Maintenant il faudra aller gagner à Sainté! 

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